Antonija Livingstone

A Method for an applied polyphony / Une méthode pour une polyphonie concrète (2017)

Samedi 23 septembre à 17h30 : Le Balbi

Conçu en résidence dans le cadre du programme Nomades de Nos Lieux Communs, & Trembling ensemble : A method for an applied polyphony se transplante cette fois-ci dans le Potager du Roi et le Parc Balbi, à Versailles. Les terrains divers servent d’atelier polyphonique et de laboratoire para naturaliste. Ici, la polyphonie est à pratiquer. Plus qu’une structure musicale, elle est surtout un modèle relationnel où les différentes voix qui habitent les lieux, endémiques et cultivées, humaines et végétales, artificielles et mouillée, s’entremêlent, se répondent, résonnent entre elles, chacune avec sa propre essence, chacune avec une responsabilité mutuelle pour lautre, et pour l’ensemble. À travers ces voix multi- sensorielles, les jardins deviennent tour à tour, salle de concert, lieu de drague, bibliothèque, refuge des danses psychotropiques. Jennifer Lacey et Antonija Livingstone ont développé entre elles et les artistes invitées une collaboration de « community service » chorégraphique internationale depuis leur première performance commune au Festival d’Avignon en 2009.

& Trembling Ensemble est une collection d’artistes et de pratiques en évolution initiée par Antonija Livingstone comme une méthode queer de création et de collaboration.

& Trembling Ensemble Antonija Livingstone, Jennifer Lacey, Stephen Thompson, Dominique Pétrin
Avec les artistes invités Bryan Campbell, Sorour Darabi, On da Hill, keyon gaskin, MIKIKI
Et des interventions de Hermine et Mouchette, « Angélique »  paysagistes Versailles, Claudia Hill
Costumes / Lumières / Son / Choses  A. Livingstone
Textes J. Lacey
Vidéo Benny Nemerofsky Ramsay
Production Fanny Virelizier : KTDJS
Coproduction Nos Lieux Communs

Crédit  R. Louvet.
Crédit Louise Dahl – A. Livingstone

Antonija Livingstone

Antonija Livingstone, est une artiste indépendante vivant entre Montréal et Berlin. Elle grandit au sein d’une famille de géologues itinérants, se déplaçant dans les mines d’or du Grand Nord canadien. Elle est autodidacte et s’intéresse rapidement à la chorégraphie. Antonija Livingstone travaille à la frontière de la danse et de la performance, qu’elle aborde avec une approche queer, en collaboration avec des artistes visuels et sonores ainsi que des chorégraphes. Avec la danse, elle se sert du corps comme d’un outil de résistance aux normes hégémoniques. Elle a travaillé avec Vera Mantero, Eszter Salamon, Lisa Nelson, Deborah Hay, Benoît Lachambre. Depuis 2002, elle travaille régulièrement avec Meg Stuart (Damaged Goods), participant actuellement au projet interdisciplinaire Sketches – Notebook. Depuis son solo The Part (2004), Livingstone a coécrit une série de travaux pour la vidéo et la scène. Cat Calendar (2005) avec Antonia Baehr ; a situation for dancing (2006) avec Heather Kravas et en quatre épisodes ; The 1001 (2001) avec Sarah Chase, On Orientations (2012) avec Ian Kaler. Parallèlement à la tournée de Supernatural, avec Simone Aughterlony et Hahn Rowe, elle met en scène Culture Administration & Trembling (2014), avec Jennifer Lacey, l’artiste plasticien Dominique Pétrin, Stephen Thompson, Dana Michel, trois pythons, et deux chihuahuas. Son travail est présenté en France au Festival d’Avignon, au Quartz à Brest, au CCN Montpellier, au CCN Belfort, à la Ménagerie de Verre, au hTH CDN de Montpellier, à l’Actoral Marseille, au Figure Project-Extension Sauvage. Mais également à l’étranger à l’American Realness Festival, The Kitchen Fork, l’Impulstanz Vienna, et le Festival Transamériques Montréal, entre autres…