FORMATION

« Danse et paysage sont des écritures du mouvement qui convoquent les sens, ainsi que des temporalités, des énergies multiples. »
Plastique Danse Flore propose, en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, un programme de formation continue en danse et paysage.
L’objectif est de proposer une expérimentation du paysage au-delà de la seule observation, en éveillant sa conscience corporelle dans un rapport dynamique. Il s’agit, quelles que soient nos expériences antérieures ou notre âge, de prendre plaisir au mouvement et enrichir son approche sensible et sensorielle pour mieux percevoir l’espace et le temps.
La formation est ouverte à toute personne curieuse de mettre en correspondance les pratiques de la danse et du paysage. Aucun prérequis de danse n’est nécessaire. Il ne s’agira pas de l’acquisition d’une technique de danse, mais de faire l’expérience du corps en mouvement.
Méthodes employées
- Affinement de la conscience corporelle et sensorielle, échauffement, expérimentations en intérieur et en extérieur
- Travail en solo, duo ou en groupe
- Exploration en extérieur : percevoir et capter les différents mouvements du paysage : mise en mots, mise en croquis, mise en corps
- Prospection du patrimoine chorégraphique et de la création in situ
- Constructions chorégraphiques
Thématiques abordées
- Le corps-paysage
- Le corps dans le paysage
- Le corps comme mode d’appréhension du paysage
- Lecture et transcription du paysage
Tarifs
- 1 280€, pour les personnes prises en charge par un organisme, une entreprise etc.
- 840€, pour les personnes non prises en charge.
Calendrier 2026
- Dimanche 22 mars
Capucine Dufour, 10h – 13h
Vincent Lahache et Nathalie Quoniam, 14h – 17h - Dimanche 12 avril
Olga de Soto, 10h – 19h - Samedi 18 avril
Laurent Pichaud, 10h – 19h - Dimanche 19 avril
Céline Larrère (10h – 19h) - Samedi 23 mai
Ametonyo Silva, 14h – 18h - Dimanche 24 mai
Ametonyo Silva, 10h – 15h
Vincent Lahache et Nathalie Quoniam, 15h – 17h
Intervenants 2026
Paysagiste DPLG issue de l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, chorégraphe et danseuse formée au Conservatoire de Versailles, son double parcours artistique la pousse à interroger les interactions entre la danse et le paysage. Après une formation auprès de divers chorégraphes contemporains, elle continue d’interroger la notion de danse dans l’espace public en Master de recherche en Danse à Paris VIII en se penchant sur Les Veilleurs de Joanne Leighton, accompagnée par Julie Perrin. Depuis 2010, elle explore la danse dans l’espace public et le paysage, notamment auprès de Philippe Fenwick, Laure Terrier (Cie Jeanne Simone) et de Pierre Pilatte (Cie 1watt), avec Ambra Senatore, Mark Tompkins, Yair Barelli et Mathias Poisson.
Par ailleurs, ses expériences en agences de paysage ainsi que dans des structures de création en espace public – le Mobile Homme Théâtre, Karwan – lui ont permis de saisir les enjeux artistiques, politiques, administratifs et juridiques d’un projet culturel autant que d’un projet d’espace public.
En 2014, elle co-invente avec Marie Delaite la structure de travail : L’écumerie. Leurs propositions qui interrogent les liens de l’homme à son milieu de vie, sont forcément contextualisées et attentives à déceler et révéler l’écume des territoires. En 2020, elle créé la compagnie IROISE.
Sa recherche artistique interroge la place du corps dans son milieu de vie. Elle s’appuie sur une pratique de danse contemporaine, d’improvisation, de performance, somatique, d’entretiens ethnographiques, de cartographie, pour restituer ce qu’un territoire lui conte. Ses propositions contextualisées le plus souvent, s’écrivent concrètement pour des territoires.
Céline Larrère cultive des objets mouvants-vivants au moyen de divers médias (danse, voix, performance, installation, photographie, écriture, cuisine).
Sa pratique s’enracine dans un travail de stimulation et d’assouplissement de l’attention, au-dedans et au-dehors. Elle sème le mouvement dans le terreau des expériences singulières et communes de notre existence d’Homo Sapiens, en bonne paysanne des terroirs chorégraphiques de l’imaginaire. En envisageant la vie comme un mouvement, comme une perpétuelle métamorphose de l’instant, sa danse bruitaliste échoue indéfiniment à répondre à la question : Qu’est-ce qui nous meut et qu’est-ce que nous mouvons ? Sensations, perceptions, pensées, images, déliriums, rêves, sont les forces nourricières d’un travail qui pousse en symbiose avec des publics, sorte de mise en culture qui ratiboise le corps de ballet pour semer la zizanie du ballet de corps.
Actuellement, elle travaille en solo et au fil de collaborations multiples telles que Average Bastards -duo avec le musicien norvégien John Hegre ; Les Moric(h)ettes &Co -hydre chorégraphique parlante à têtes multiples avec Eve Petermann et Emmanuel Matte ; L’APPEL – groupe de chorégraphes post immergés pour un monde meilleur ; Chorégraphie, BABY ! -binôme de sage-femmes chorégraphiques Jevtovic & Larrerovic.
Elle développe un travail de pédagogie autour de l’improvisation pour le mouvement, le son et le langage, qu’elle adapte à des publics divers (enfants, adultes handicapés, danseurs professionnel personnes âgées, groupes amateurs…).
Après un parcours professionnel en danse contemporaine, il obtient en 2008 le titre de paysagiste D.P.L.G. à l’issue d’une formation à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles initiée en 2004.
Entre 2009 et 2012 il est responsable des « Jardins Passagers » de la Villette. De 2013 à 2017, il est responsable des espaces paysagers du Parc Jean Jacques Rousseau à Ermenonville (60), parc pittoresque fondé en 1764, propriété du Conseil Général de l’Oise. Il est lauréat du Festival International de jardin de Chaumont sur Loire en 2017. Depuis 2019, il est responsable des espaces verts de la ville de Charenton-Le-Pont.
Parallèlement, il intervient régulièrement dans différentes conférences ou ateliers liés aux jardins, aux paysages et aux arts (ENSP Versailles, Abbaye de Royaumont, Théâtre de l’Usine à Genève, Parc du labyrinthe d’Horta à Barcelone…) et collabore aux performances de Catherine Contour et Julie Desprairie.
En 2007, Il fonde avec Frédéric Seguette le festival Plastique Danse Flore qu’il continue à faire rayonner depuis lors. Ce festival mêle danse, arts visuels ou performatifs et paysage au sein du Potager du Roi à Versailles.
Chorégraphe et interprète, il se forme dans les années 1990 à la danse contemporaine, tout en finalisant un DEA en histoire de l’art.
Chorégraphe, chercheur et directeur artistique des projets de l’association x-sud art/site, spécialiste de la danse dite située, il privilégie les recherches sous le mode des ‘consignes’ et ‘contraintes’, toujours en immédiate relation avec le réel environnant de l’interprète. Ce souci du lieu de présentation est devenu peu à peu une constante centrale dans sa démarche — chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d’une pièce.
Ses derniers projets privilégient les questionnements sur l’inscription d’un geste chorégraphique dans des champs non spécifiquement artistiques ou théâtraux : pratiques in situ, pièces à dimension territoriale auprès d’habitants. Ou encore son compagnonnage auprès de Deborah Hay, pour lequel il est tour à tour interprète, co-chorégraphe, assistant et traducteur (traduction de My body, the buddhist-La Manufacture de Lausanne, 2017). En 2017, en résonance à son propre travail de chorégraphe, Laurent Pichaud débute une thèse de création au département danse de l’université Paris 8 sur le sujet : Faire de l’in situ dans l’œuvre de Deborah Hay.
Il est à ce jour l’auteur de plus d’une quinzaine de pièces, dont parmi les plus récentes : …en jumelle (2020), mon nom des habitants 2014 • 2018 ; Jeux Chorégraphiques avec R. Héritier, de terrain et l’usage du monde le dehors (2016).
Enfin, il est actuellement Professeur associé au département danse de l’Université Paris 8, et artiste chercheur associé au Master exerce, spécialité études chorégraphiques – Université Paul Valéry Montpellier III / ICI-CCN de Montpellier.
Formée aux RIDC, titulaire du DESS en psychologie clinique et pathologique (Université René Descartes-Paris V) et du Diplôme d’Etat de Professeur de danse contemporaine, elle collabore avec différentes compagnies de 1991 à 2006 : X Cie, Cie Bailando, Cie frente independiente de danza.
En 2006, elle crée la Compagnie La Mécanique des Fluides. Elle conçoit et interprète différentes pièces (Chemins croisés, Recordare, Cosmogonie), dont certaines destinées au jeune public (La petite fille qui marchait sur les lignes, Et toi, tu lis quoi…), et met en place des performances participatives avec des publics amateurs, adultes et enfants dans l’espace public ou dans des jardins (Attention, actions ! , Le Nôtre et le vôtre, Il y a une ville dans ma fenêtre). Elle travaille en collaboration avec différents artistes tels que l’auteur Christine Beigel, les compositeurs Grégory Desgouttes et Michel Titin-Schnaider, la plasticienne Fanny Boudrant, l’auteur et illustrateur Alain Korkos.
Enfin, elle développe de nombreux projets de sensibilisation. Elle est partenaire de la Maison du Geste et de l’Image (Paris) depuis 2016.
Depuis 2008, Nathalie Quoniam collabore à l’organisation du Festival Plastique Danse Flore au Potager du Roi, à Versailles avec Frédéric Seguette et Vincent Lahache.
Depuis 2018, elle met en place et intervient dans la formation Danse et Paysage, dans le cadre de la formation continue de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles.
Ametonyo Silva est chorégraphe et danseur né à Paraíba, au Nordeste du Brésil. À São Paulo, où il suit des études de mise en scène à l’Université de São Paulo, il est constamment en déplacement entre des pratiques collectives à la croisée de la danse, du théâtre et de la transmission.
Basé en France depuis 2022, Ametonyo a suivi le master exerce à l’ICI-Centre Chorégraphique National de Montpellier (2022-2024).
Son travail articule migration-déplacement-paysage à travers une recherche chorégraphique – a s s o m b r a m e n t o s – qui délire des terrains d’abondance partagée. Il s’engage dans des pratiques interdisciplinaires – à l’intérieur du studio et in situ – pour hanter la mémoire vers un réenchantement quotidien de la vie par le corps.
Ametonyo dialogue avec différent.e.s artistes et contextes tels que Sayonara Pereira, Maria Thais, Flavia Pinheiro, Eduardo Joly, Laura Salerno, Avessa Garcia, Pol Pi, Katerina Andreou, Ishmael Houston-Jones, Milø Slayers, Maxime Guedaly, Heterônimos Coletivos, Ausgang de Teatro, Fábricas de Cultura, La DÉTER, Le Dancing CDCN de Dijon, Fête de la Danse Genève, far° Nyon et d’autres.
En 2025, ses projets sont en résidence à la Cité internationale des Arts de Paris, au Potager du Roi à Versailles dans le cadre du Festival Plastique Danse Flore et au Sentier de Lauzes en Ardèche.
Olga de Soto est chorégraphe, danseuse et chercheuse en danse, née en Espagne et établie à Bruxelles.
Ses projets de recherche et de création fonctionnent comme des laboratoires ouverts et se concentrent sur les thèmes de la mémoire, de l’empreinte et de la transmission. Son travail s’articule ainsi autour de deux axes. Le premier se concentre sur l’étude de la mémoire corporelle de l’interprète et explore la relation entre mémoire du geste, matière et son. Le second se focalise sur l’histoire orale, explorant des œuvres emblématiques de l’histoire de la danse en sondant leur résonance à travers le temps.
Les projets qui en découlent revendiquent l’importance des processus de recherche et accordent une attention toute particulière au travail de documentation, au témoignage, à l’archive et à la source orale.
Le travail d’Olga de Soto a été présenté dans une vingtaine de pays. Elle est régulièrement invitée à intervenir dans le cadre académique dans des universités en Europe, en Amérique Latine et aux Etats-Unis.
Lieu
Le Potager du Roi
10 rue du Maréchal-Joffre
78000 Versailles
Contacts, informations
Nathalie Quoniam – responsable
nathalie.quoniam@club-internet.fr / 06 09 55 21 38
Contact ENSP
formco@ecole-paysage.fr / 01 39 24 62 26