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Formation Corps Mouvement Paysage

Responsable : Nathalie Quoniam, artiste chorégraphique, chargée des actions artistiques Plastique Danse Flore.

Matériel :
– Tenue confortable adaptée lors de la pratique en extérieur
– Tenue souple et confortable, chaussons ou baskets fines pour la pratique en intérieur
– Crayon, feuilles ou carnet, matériel de dessin

Durée : 40h

Informations et inscriptions: 
Nathalie Quoniam – 06 09 55 21 38 – nathalie.quoniam@club-internet.fr

Intervenants :

Paysagiste DPLG issue de l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, chorégraphe et danseuse formée au Conservatoire de Versailles, son double parcours artistique la pousse à interroger les interactions entre la danse et le paysage. Après une formation auprès de divers chorégraphes contemporains, elle continue d’interroger la notion de danse dans l’espace public en Master de recherche en Danse à Paris VIII en se penchant sur Les Veilleurs de Joanne Leighton, accompagnée par Julie Perrin. Depuis 2010, elle explore la danse dans l’espace public et le paysage, notamment auprès de Philippe Fenwick, Laure Terrier (Cie Jeanne Simone) et de Pierre Pilatte (Cie 1watt), avec Ambra Senatore, Mark Tompkins, Yair Barelli et Mathias Poisson.

Par ailleurs, ses expériences en agences de paysage ainsi que dans des structures de création en espace public – le Mobile Homme Théâtre, Karwan – lui ont permis de saisir les enjeux artistiques, politiques, administratifs et juridiques d’un projet culturel autant que d’un projet d’espace public. 

En 2014, elle co-invente avec Marie Delaite la structure de travail : L’écumerie. Leurs propositions qui interrogent les liens de l’homme à son milieu de vie, sont forcément contextualisées et attentives à déceler et révéler l’écume des territoires. En 2020, elle créé la compagnie IROISE.

Sa recherche artistique interroge la place du corps dans son milieu de vie. Elle s’appuie sur une pratique de danse contemporaine, d’improvisation, de performance, somatique, d’entretiens ethnographiques, de cartographie, pour restituer ce qu’un territoire lui conte. Ses propositions contextualisées le plus souvent, s’écrivent concrètement pour des territoires.

Laura Kirshenbaum est une danseuse et chorégraphe israélienne, vit et travaille actuellement à Montpellier. Elle a suivi la formation « exerce » à ICI-CCN Montpellier et depuis elle est en train de créer ses propres projets chorégraphiques (NO HARDE FEELINGS, In the garden).  
Elle aborde les mondes de la chorégraphie et de la performance comme des plateformes à travers lesquelles se manifestent des processus d’apprentissage et de production de connaissances. Ainsi, des corps de connaissance alternatifs, éphémères, sensuels, énergétiques et somatiques sont constamment formés et évoluent, abordant des questions par rapport de (dés)organisation, l’écoute et le toucher, la féminité et l’écologie, la mémoire corporelle, le patrimoine et le corps sensible. 

Rémy Héritier est né en France en 1977. Il vit à Paris.

Chorégraphe et danseur, Rémy Héritier a crée depuis 2004 plus d’une dizaine de pièces qui, en prolongeant les contours de l’art chorégraphique vers l’intertextualité ou le document, convoquent de nouvelles poétiques du geste. Il privilégie tant les processus au long cours que les interventions sur des territoires donnés pour produire des modes d’adresse relevant aussi bien du spectacle que de l’exposition. Dispositions (2008), Chevreuil (2009), Une étendue (2011), Percée Persée (2014), Here, then (2015), Une danse ancienne (Prilly, Grenoble, Cajarc – 2020-(…)), Une forme brève (2020) et L’usage du terrain (Pantin 2018 – Vitry 2023) ont ainsi été régulièrement montrées en France et à l’étranger, dans ou hors du théâtre dans des lieux tels que le Centre Pompidou, la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain, La Fondation d’entreprise Ricard, Les Laboratoires d’Aubervilliers (dont il est artiste associé en 2008-09), TanzQuartierWien, Çati, Istanbul, PACT Zollverein Essen, RE-AL Lisbonne, Kaaitheater Bruxelles, ADC Genève, Tempe Art Museum – Phoenix, CLUI Wendover, Kadist Art Foundation San Francisco, Université Waseda, Tokyo.

Lauréat du programme Hors les Murs de l’Institut français en 2013 pour le projet Performer un objet en son absence, il a réalisé une vidéo tournée entre les déserts de l’ouest américain, Marfa et les sites de Double NegativeSpiral Jetty et Sun Tunnels de Michael Heizer, Robert Smithson et Nancy Holt. Il est également lauréat des bourses du FNAGP, de IASPIS (The Swedish Arts Grants Committee), de l’association Beaumarchais-SACD pour la création de Here, then en 2015, cosigné avec l’artiste écrivaine Marcelline Delbecq, ainsi que de la bourse Mondes Nouveaux en 2022 pour la pièce L’usage du terrain – Vitry.

En parallèle, il développe son activité de chercheur à La Manufacture HES.SO (Lausanne) avec Une danse ancienne (2019-23) pour lequel une danseuse interprète une fois par an à date anniversaire, sur le même site, un solo créé collectivement avec les habitant.e.s du quartier. Destinée à se développer au cours de la vie entière de la danseuse, Une danse ancienne interroge ainsi les notions de rite, de permanence et d’entropie d’une œuvre chorégraphique à l’échelle d’un territoire.

Il a aussi été chercheur associé à la Manufacture pour Figure, que donne à voir une danse ? (dir. M Bouvier, L Touzé 2016-17) dont le site pourunatlasdesfigures.net est le résultat et Composition (dir. Y Chapuis, M Gourfink, J Perrin 2016-19) dont l’ouvrage Composer en danse – Un vocabulaire des opérations et des pratiques  a paru aux Presses du réel en 2019.

Il intervient chaque année à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, EXERCE centre chorégraphique national de Montpellier, les Beaux Arts de Paris – atelier Huynh, CNDC d’Angers (dir. E. Huynh), Université Paris 8. Après y avoir été artiste-chercheur en 2016-18, il a également enseigné à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole de 2018 à 21.

Depuis 1999, il est régulièrement interprète pour B. Charmatz, L. Chétouane, DD Dorvillier, P. Gehmacher, J. Lacey, M. Monnier, L. Pichaud, et L. Touzé.

Chorégraphe et interprète, il se forme dans les années 1990 à la danse contemporaine, tout en finalisant un DEA en histoire de l’art. Chorégraphe et directeur artistique des projets x-sud, il privilégie les recherches sous le mode des ‘consignes’ et ‘contraintes’, toujours en immédiate relation avec le réel environnant de l’interprète. Ce souci du lieu de présentation est devenu peu à peu une constante centrale dans sa démarche — chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d’une pièce.
Ses derniers projets privilégient les questionnements sur l’inscription d’un geste chorégraphique dans des champs non spécifiquement artistiques ou théâtraux : pratiques in situ, pièces à dimension territoriale auprès d’habitants. Ou encore son compagnonnage auprès de Deborah Hay, pour lequel il est tour à tour interprète, co-chorégraphe, assistant et traducteur (traduction de My body, the buddhist-La Manufacture de Lausanne, 2017).
Il est à ce jour l’auteur de plus d’une quinzaine de pièces, dont parmi les plus récentes : mon nom des habitants 2014 • 2018 ; Jeux Chorégraphiques avec R. Héritierde terrain et l’usage du monde le dehors (2016).
Parallèlement, il a travaillé de façon privilégiée avec Martine Pisani depuis 2000, puis Boris Charmatz, Olivia Grandville, Anne Collod.
Enfin, il est actuellement Professeur associé au département danse de l’Université Paris 8, et artiste chercheur associé au Master exerce, spécialité études chorégraphiques – Université Paul Valéry Montpellier III / ICI-CCN de Montpellier.

Laurent Pichaud est artiste associé au CDCN Le Dancing Dijon depuis le 1er janvier 2023.

 

 

Après un parcours professionnel en danse contemporaine, il obtient en 2008 le titre de paysagiste D.P.L.G. à l’issue d’une formation à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles initiée en 2004.

Entre 2009 et 2012 il est responsable des « Jardins Passagers » de la Villette. De 2013 à 2017, il est responsable des espaces paysagers du Parc Jean Jacques Rousseau à Ermenonville (60), parc pittoresque fondé en 1764, propriété du Conseil Général de l’Oise. Il est lauréat du Festival International de jardin de Chaumont sur Loire en 2017. Depuis 2019, il est responsable des espaces verts de la ville de Charenton-Le-Pont.

Parallèlement, il intervient régulièrement dans différentes conférences ou ateliers liés aux jardins, aux paysages et aux arts (ENSP Versailles, Abbaye de Royaumont, Théâtre de l’Usine à Genève, Parc du labyrinthe d’Horta à Barcelone…) et collabore aux performances de Catherine Contour et Julie Desprairie.

En 2007, Il fonde avec Frédéric Seguette le festival Plastique Danse Flore qu’il continue à faire rayonner depuis lors. Ce festival mêle danse, arts visuels ou performatifs et paysage au sein du Potager du Roi à Versailles.

Formée aux RIDC, titulaire du DESS en psychologie clinique et pathologique (Université René Descartes-Paris V) et du Diplôme d’Etat de Professeur de danse contemporaine, elle collabore avec différentes compagnies de 1991 à 2006 : X Cie, Cie Bailando, Cie frente independiente de danza.

En 2006, elle crée la Compagnie La Mécanique des Fluides. Elle conçoit et interprète différentes pièces (Chemins croisés, Recordare, Cosmogonie), dont certaines destinées au jeune public (La petite fille qui marchait sur les lignes, Et toi, tu lis quoi…), et met en place des performances participatives avec des publics amateurs, adultes et enfants dans l’espace public ou dans des jardins (Attention, actions ! , Le Nôtre et le vôtre, Il y a une ville dans ma fenêtre). Elle travaille en collaboration avec différents artistes tels que l’auteur Christine Beigel, les compositeurs Grégory Desgouttes et Michel Titin-Schnaider, la plasticienne Fanny Boudrant, l’auteur et illustrateur Alain Korkos.

Enfin, elle développe de nombreux projets de sensibilisation. Elle est partenaire de la Maison du Geste et de l’Image (Paris) depuis 2016.
Depuis 2008, Nathalie Quoniam collabore à l’organisation du Festival Plastique Danse Flore au Potager du Roi, à Versailles avec Frédéric Seguette et Vincent Lahache.
Depuis 2018, elle met en place et intervient dans la formation Danse et Paysage, dans le cadre de la formation continue de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles.

Tarifs

857 €* pour les personnes prises en charge par un organisme, une entreprise, une société, etc.

583 € pour les personnes non prises en charge.

* Ces tarifs correspondent au coût pédagogique hors frais de dossiers et hors frais administratifs.

!! Une prise en charge AFDAS est possible.

Lieu :

Le Potager du Roi
10 rue du Maréchal-Joffre
78000 Versailles

Contacts:

Formation continue ENSP
formco@ecole-paysage.fr
01 39 24 62 26